Fugue ou maltraitances des enfants : PFFG se sent préoccupée

En Guinée, les jeunes filles s’échappent de plus en plus du foyer pour des raisons qui leur sont propres. Le phénomène prend une proportion inquiétante sutrout dans la capitale Conakry. Cela a amené la Présidente Fondatrice de l’ONG Protection Fille Femme de Guinée (PFFG) à faire une déclaration dans laquelle elle se pose des questions sur ce phénomène bien plus qu’inquiétant, vu les conséquences qu’elles (ces filles) pourraient subir : Kidnapping, soumission à la prostitution, aux travaux forcés, à la mendicité, etc.
« Ce phénomène interpelle PFFG car très souvent, nous sommes contactés par les forces de l’ordre à la recherche des parents de jeunes filles qui se seraient perdues. Aujourd’hui même (samedi 26 décembre 2020), nous avons reçu un cas. Une Jeune fille retrouvée et déposée au commissariat urbain de Dixinn. Au dire de la fille, elle viendrait d’une localité de Forécariah à la recherche d’un emploi. Elle se serait perdu et ne connait personne à Conakry. Après des interrogatoires approfondis avec le Capitaine KEITA (un Agent de l’OPROGEM), il s’est révélé que la fille est de Coyah. Elle est en éducation chez son tuteur ici à Conakry, dans la commune de Dixinn. Conseil a été donné à ce dernier de retourner la fillette chez ses parents.
Nous nous penchons donc sur les questions suivantes : est-ce que ces filles subissent des maltraitances chez leurs tuteurs ; par exemple, les travaux forcés, les violences physiques, bref des traitements inhumains ou parce qu’elles rejettent totalement l’éducation et la discipline que ces derniers leur imposent ?
Encore, nous nous posons cette question : est-ce que ces fugues (fuites) seraient motivées par les maltraitances ou par rejet de l’autorité des tuteurs ? »
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